Le mouvement « Maroc Environnement 2050 » a déclaré qu’il avait lancé il y a trois ans, en 2021, une campagne visant à mettre fin à la plantation de palmiers dattiers étrangers dans plusieurs villes marocaines.
Le mouvement a souligné que planter des palmiers locaux en dehors de leur habitat naturel était une grave erreur environnementale. Il a critiqué la généralisation des palmiers étrangers dans toutes les villes marocaines, qualifiant cette pratique de préjudice écologique envers les générations présentes et futures.
Il a également mis en avant le fait que les palmiers étrangers compromettent l’identité et le patrimoine paysager du pays. Pour le mouvement, renforcer cette identité est crucial pour la santé mentale des habitants, la sécurité communautaire ainsi que pour le développement du tourisme national et international.
De plus, le mouvement a souligné que les grands palmiers représentent une charge financière élevée pour les budgets des communes locales. Ces arbres ne fournissent une ombre suffisante que lorsqu’ils sont plantés en groupes, ce qui est coûteux et peu pratique.
En outre, les palmiers ne remplissent pas toutes les fonctions écologiques des arbres, comme l’absorption du CO2, la purification de l’air, la production d’oxygène, et la stabilisation du sol. Ils n’offrent pas non plus la diversité esthétique des arbres à feuilles caduques qui enrichissent notre environnement et notre bien-être mental tout au long des saisons.
Le mouvement insiste sur le fait que planter des palmiers en dehors de leur habitat naturel perturbe l’équilibre de la biodiversité locale. Cette pratique compromet l’ensemble de l’écosystème biologique de la région concernée. Face à l’urgence environnementale au Maroc, le mouvement appelle les autorités à mettre fin rapidement à cette pratique préjudiciable à notre territoire, à notre patrimoine urbain et à notre civilisation dans toutes les régions du pays.
Mohamed Benata, ingénieur agronome et défenseur de l’environnement, exprime également ses préoccupations concernant le remplacement d’arbres sains par des palmiers, qu’il considère comme peu écologique.
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