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La Turquie vise à intensifier les échanges commerciaux avec le Maroc.

Le Maroc est inscrit comme l’un des pays cibles pour les exportations turques en 2024, selon le ministère du Commerce de la Turquie, qui souhaite intensifier les échanges commerciaux bilatéraux. À cette fin, une délégation de la Chambre de Commerce Casablanca-Settat a visité ce lundi la Chambre de Commerce d’Istanbul. Les deux entités ont exploré les moyens de moderniser et de stimuler les échanges commerciaux entre les deux pays. Hassane Berkani, président de la Chambre de Commerce Casablanca-Settat, a mené la délégation marocaine accueillie par Ahmet Özer, vice-président de la Chambre de Commerce d’Istanbul, en présence d’hommes d’affaires marocains. Özer a souligné que malgré un volume commercial de 4,4 milliards de dollars l’année dernière entre les deux nations frères, ce chiffre reste modeste. Berkani a souligné que les importations principales du Maroc depuis la Turquie incluent le fer, l’acier, le textile et l’automobile, tandis que l’année dernière, les exportations marocaines vers la Turquie ont dépassé un milliard de dollars, comparées à trois milliards de dollars d’importations. Il a exprimé sa volonté d’accroître ces échanges tout en maintenant un équilibre favorable aux deux pays. Les principaux produits exportés vers le Maroc comprennent le fer, l’acier, les textiles, les machines et équipements électriques, ainsi que les véhicules de défense et les équipements industriels. En retour, les produits les plus importés du Maroc depuis la Turquie incluent les véhicules automobiles et leurs pièces, les aliments pour animaux, les produits chimiques inorganiques, les engrais et les fruits de mer. Actuellement, environ 180 entreprises turques opèrent au Maroc dans divers secteurs tels que le textile, l’ameublement, la construction, la logistique, le commerce de détail, l’électroménager, les produits d’hygiène et la gastronomie.

Sortie en salles : Ne manquez pas “QLAB 6/9”, la comédie de l’été qui arrive sur grand écran.

“QLAB 6/9”, produit par Driss Chahtane de SW Media et dirigé par Mohamed Ali Laaouini, fera ses débuts dans les cinémas marocains à partir du 24 juillet 2024. Ce film met en lumière la vie complexe d’Abbas, un entrepreneur influent investissant dans divers secteurs comme l’immobilier et la production audiovisuelle. À travers une approche comique, le récit explore les multiples facettes de ce personnage autoritaire et implacable, et les tensions qu’il génère avec ses employés, sa famille et ses partenaires commerciaux. “QLAB 6/9” offre également une réflexion sur les réalités sociales marocaines, abordant les dynamiques du monde des affaires et leurs implications tant psychologiques que morales. Le film réunit un casting prestigieux incluant Mohamed El Jam, Nezha Regragui, Abdelilah Ajil, et d’autres acteurs éminents du cinéma marocain, avec une participation spéciale de Saad Lamjarred. Driss Chahtane exprime sa fierté pour ce projet, le décrivant comme une œuvre ambitieuse mêlant comédie, drame personnel et critique sociale. Il espère que “QLAB 6/9” saura captiver et engager le public marocain, tout en contribuant au développement de l’industrie cinématographique locale. Pour le réalisateur Mohamed Ali Laaouini, cette expérience a été enrichissante, explorant des thèmes universels comme le pouvoir et les relations humaines à travers un prisme émotionnel et captivant. Le film promet une expérience cinématographique immersive, disponible dans les cinémas dès le 24 juillet 2024.

Le Musée d’Art Culinaire Marocain à Marrakech ouvre les portes d’un nouveau salon de thé.

Un nouveau salon de thé ouvre ses portes à Marrakech, installé au Musée d’Art Culinaire Marocain, un lieu d’exception où tradition et modernité se rencontrent pour une expérience inoubliable. Niché au cœur de la Médina, cet établissement promet de devenir un rendez-vous incontournable pour les amateurs de thé, de pâtisseries marocaines, de gastronomie et de culture. Ouvert tous les jours de 9h à 20h, ce salon de thé vous invite à découvrir un nouvel espace unique à Marrakech et à vous laisser enchanter par l’ambiance envoûtante des saveurs marocaines. UNE IMMERSION SENSORIELLE DANS LA TRADITION MAROCAINE : Ce nouveau salon de thé est une invitation au voyage sensoriel, où chaque détail est pensé pour éveiller vos sens. Dans un cadre verdoyant et accueillant, laissez-vous séduire par une carte raffinée de thés et de finger food marocains, comme les délicieux batbouts, briouates et autres pâtisseries traditionnelles revisitées. Chaque visite est une plongée dans l’histoire. Installé dans un riad historique, il mêle architecture traditionnelle marocaine et touches contemporaines pour créer une atmosphère chaleureuse, élégante et conviviale. UNE EXPÉRIENCE GASTRONOMIQUE AUTHENTIQUE : La carte du salon de thé a été soigneusement élaborée pour mettre en valeur les saveurs authentiques de la cuisine marocaine. Que ce soit pour une pause gourmande ou un moment de détente entre amis, vous trouverez une sélection exquise de thés et de délicieuses bouchées préparées avec des ingrédients locaux de première qualité. Que vous soyez résident de Marrakech ou visiteur en quête d’authenticité, vous découvrirez une ambiance propice à la détente et à la découverte. UNE BOUTIQUE POUR DES SOUVENIRS GASTRONOMIQUES : Pour prolonger votre expérience, une boutique propose une sélection de souvenirs et de produits du terroir marocain. Vous pourrez y trouver des articles choisis avec soin pour célébrer le riche patrimoine gastronomique du Maroc et emporter avec vous un morceau de cette aventure culinaire.

Un syndicat agricole exhorte le gouvernement espagnol à restreindre l’accès des produits marocains.

En Espagne, la deuxième association agricole la plus influente se tourne vers les alertes sanitaires comme moyen de pression sur le gouvernement pour restreindre l’accès des produits marocains. Dirigée par Luis Cortés Isidro et affiliée au parti d’extrême droite Vox, l’Union des syndicats d’agriculteurs et d’éleveurs menace le ministre espagnol de l’Agriculture, Luis Planas, de mobiliser les tracteurs si des mesures concrètes ne sont pas prises d’ici septembre. Face à la compétitivité des produits agricoles marocains sur le marché espagnol et européen, les agriculteurs espagnols ont peu d’arguments tangibles à avancer et se rabattent sur les alertes sanitaires pour exercer une pression politique. Luis Cortés, cité par okdiario.com, critique vivement l’arrivée continue de produits marocains sans garanties alimentaires. Il met en garde le ministre contre l’inaction, annonçant des actions directes si des décisions concrètes ne sont pas prises rapidement. Dans ses déclarations à okdiario.com, Luis Cortès élude cependant le fait que les produits agricoles espagnols sont quatre fois plus souvent signalés que leurs homologues marocains. Un projet espagnol de lutte contre la désinformation, Clima Informa, conteste la crédibilité des campagnes médiatiques anti-marocaines en Espagne, soulignant que les alertes sanitaires liées aux produits marocains ne sont ni plus fréquentes ni plus graves que la normale, et ne constituent pas une forme de concurrence déloyale pour les entreprises espagnoles. Malgré les tensions exacerbées par les médias, motivées par les doléances des agriculteurs espagnols concernant la compétitivité des produits marocains à moindre coût, les alertes concernant les premiers lots de fraises marocaines, point de départ de la controverse, n’ont jamais abouti à leur distribution sur les marchés. En outre, la seconde alerte largement médiatisée a été retirée peu de temps après sa publication par le système d’alerte européen RASFF, reconnaissant une erreur dans son évaluation initiale. L’article met également en lumière que le Maroc n’est pas le pays le plus souvent signalé par le système RASFF ; d’autres nations telles que la Turquie, l’Inde, la Pologne, les Pays-Bas, la France, les États-Unis, l’Espagne, l’Italie et l’Égypte ont reçu un nombre bien plus élevé d’alertes que le Maroc. En outre, les alertes concernant les produits marocains montrent une tendance à la baisse nette, contrairement à d’autres pays européens comme la France, les Pays-Bas, l’Espagne et l’Italie, qui ont vu une augmentation des alertes entre 2020 et 2023. En conclusion, les alertes sanitaires concernant les produits agricoles marocains ne justifient pas les critiques sévères et la méfiance propagée par certains médias espagnols, comme le souligne l’analyse de Clima Informa.

“Alerte Écologique : “Maroc Environnement 2050″ Contre la Plantation de Palmiers Étrangers”

Le mouvement « Maroc Environnement 2050 » a déclaré qu’il avait lancé il y a trois ans, en 2021, une campagne visant à mettre fin à la plantation de palmiers dattiers étrangers dans plusieurs villes marocaines. Le mouvement a souligné que planter des palmiers locaux en dehors de leur habitat naturel était une grave erreur environnementale. Il a critiqué la généralisation des palmiers étrangers dans toutes les villes marocaines, qualifiant cette pratique de préjudice écologique envers les générations présentes et futures. Il a également mis en avant le fait que les palmiers étrangers compromettent l’identité et le patrimoine paysager du pays. Pour le mouvement, renforcer cette identité est crucial pour la santé mentale des habitants, la sécurité communautaire ainsi que pour le développement du tourisme national et international. De plus, le mouvement a souligné que les grands palmiers représentent une charge financière élevée pour les budgets des communes locales. Ces arbres ne fournissent une ombre suffisante que lorsqu’ils sont plantés en groupes, ce qui est coûteux et peu pratique. En outre, les palmiers ne remplissent pas toutes les fonctions écologiques des arbres, comme l’absorption du CO2, la purification de l’air, la production d’oxygène, et la stabilisation du sol. Ils n’offrent pas non plus la diversité esthétique des arbres à feuilles caduques qui enrichissent notre environnement et notre bien-être mental tout au long des saisons. Le mouvement insiste sur le fait que planter des palmiers en dehors de leur habitat naturel perturbe l’équilibre de la biodiversité locale. Cette pratique compromet l’ensemble de l’écosystème biologique de la région concernée. Face à l’urgence environnementale au Maroc, le mouvement appelle les autorités à mettre fin rapidement à cette pratique préjudiciable à notre territoire, à notre patrimoine urbain et à notre civilisation dans toutes les régions du pays. Mohamed Benata, ingénieur agronome et défenseur de l’environnement, exprime également ses préoccupations concernant le remplacement d’arbres sains par des palmiers, qu’il considère comme peu écologique.

Patrimoine caché : Redécouvrir l'architecture d'Art déco de Casablanca avec Casamémoire

Patrimoine caché : Redécouvrir l’architecture d’Art déco de Casablanca avec Casamémoire

La cité de Casablanca offre un mélange architectural captivant, fusionnant des influences marocaines et européennes, notamment de style Art déco. Cette métropole animée, connue pour son dynamisme économique, abrite un patrimoine souvent méconnu et menacé par le développement urbain rapide. Chaque année, notamment pendant le mois de Ramadan, des visites nocturnes sont organisées par l’association Casamémoire pour sensibiliser à la préservation de ces trésors architecturaux. Pour Mehdi Ksikes, un habitant de Casablanca, ces visites offrent l’occasion de redécouvrir sa propre ville et de constater l’importance de préserver son patrimoine face aux pressions immobilières croissantes. Casamémoire, fondée en réaction à la destruction de bâtiments historiques au profit de constructions modernes, lutte activement pour la conservation et la valorisation de ce patrimoine unique. À travers ces initiatives, Casablanca se révèle non seulement comme un centre économique dynamique mais aussi comme un lieu où l’histoire et la culture s’entrelacent, offrant aux visiteurs et aux habitants la chance d’explorer des trésors architecturaux souvent négligés dans le tourbillon de la vie urbaine moderne.

La crise de l'enseignement privé au Maroc : Des frais en hausse, une qualité en baisse

La crise de l’enseignement privé au Maroc : Des frais en hausse, une qualité en baisse

La crise actuelle dans l’enseignement privé au Maroc a attiré l’attention sur une série de problèmes croissants, exacerbés par les récents troubles dans les écoles publiques. De nombreuses familles, cherchant une éducation de qualité pour leurs enfants, se sont tournées vers les établissements privés. Cependant, ces écoles sont devenues le théâtre d’une augmentation rapide et souvent injustifiée des frais de scolarité, ce qui pèse lourdement sur les budgets familiaux. Réagissant à cette situation préoccupante, l’équipe parlementaire du parti Progrès et Socialisme (PPS) a interpellé le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa. Ils ont soulevé des questions sur la surveillance des frais et la qualité de l’enseignement dans les établissements privés, soulignant l’absence de contrôle sur les augmentations de frais qui continuent de se produire sans justification claire. Les familles marocaines, déjà confrontées à une baisse de leur pouvoir d’achat, sont de plus en plus inquiètes à chaque rentrée scolaire, redoutant de nouvelles augmentations des frais de scolarité mensuels et des frais d’inscription. Cette situation met en lumière une anomalie où malgré les augmentations des frais, peu ou aucune amélioration n’est apportée aux infrastructures ou aux méthodes d’enseignement dans la plupart des établissements privés. L’aspect éthique de cette situation est également mis en cause, certains établissements étant perçus comme cherchant davantage la compétitivité et le profit plutôt que d’améliorer véritablement la qualité de l’éducation. Cela remet en question la crédibilité des résultats académiques obtenus par les élèves dans ces établissements. Le PPS demande donc au ministre Benmoussa d’adopter des mesures concrètes pour empêcher la marchandisation de l’éducation, protéger les familles marocaines des pratiques abusives des établissements privés, et assurer une surveillance rigoureuse des méthodes pédagogiques et des évaluations utilisées. À l’approche de la prochaine rentrée scolaire, il est crucial que des actions significatives soient prises pour répondre à ces préoccupations légitimes et restaurer la confiance dans le système éducatif privé au Maroc.

Rabat: Arribat Center redéfinit son expérience shopping

Rabat: Arribat Center redéfinit son expérience shopping

Arribat Center, véritable emblème du commerce au cœur de Rabat, poursuit sa trajectoire ascendante en préparant l’ouverture prochaine de nouvelles enseignes internationales. Cette expansion ambitieuse vise à enrichir encore davantage l’offre commerciale du centre et à consolider sa position en tant que destination shopping de premier plan dans la capitale marocaine.   Nouvelles Enseignes de Renommée Arribat Center s’apprête à accueillir un éventail de nouvelles enseignes internationales de renom, offrant aux consommateurs une diversité d’options inédites. Cette initiative marque une étape importante dans l’évolution du centre commercial, visant à répondre aux attentes des shoppers tout en attirant un public plus large. Renforcement de la Position Stratégique Cette expansion renforce la position stratégique d’Arribat Center, non seulement comme un lieu de shopping, mais aussi comme un pôle d’attraction économique et commercial à Rabat. En offrant une expérience enrichie et variée, le centre contribue à dynamiser l’économie locale tout en répondant aux besoins croissants des consommateurs marocains et internationaux. Impact sur la Communauté Locale L’ouverture de nouvelles enseignes internationales à Arribat Center est également bénéfique pour la communauté locale, créant des opportunités d’emploi et stimulant le développement économique dans la région. Cela reflète l’engagement continu du centre à jouer un rôle moteur dans la croissance et la prospérité de Rabat et de ses environs.   Arribat Center se positionne ainsi comme un acteur majeur dans la redéfinition de l’expérience shopping à Rabat, en promettant une offre commerciale diversifiée et attrayante. Avec l’ouverture imminente de nouvelles enseignes internationales, le centre renforce sa réputation en tant que destination incontournable pour les amateurs de shopping à la recherche de qualité et de variété.

Presse ibérique : Le Maroc, nouvelle star du tourisme mondial

Presse ibérique : Le Maroc, nouvelle star du tourisme mondial

Le Maroc n’est plus seulement une destination émergente ; il rivalise désormais avec les plus grandes destinations touristiques mondiales. Avec son charme unique et ses paysages époustouflants, le pays attire des touristes du monde entier. La presse ibérique reconnaît l’attrait irrésistible du Maroc malgré la concurrence intense. “Son patrimoine historique et culturel est aussi spectaculaire que particulier. Nous sommes nombreux à avoir un faible pour visiter souvent le Maroc voisin. Si différent et si semblable, à bien des égards, à nous. Ses influences amazighes, arabes et européennes forment un mélange très intéressant à voir et à vivre,” admire avec un brin de jalousie la presse espagnole. Selon le site d’information espagnol Huffpost, l’engouement des touristes pour le Maroc est remarquable : “De la fantastique médina de Marrakech, à l’atmosphère des souks répartis dans les villes ou à la Kasbah des Oudayas à Rabat. Et c’est sans parler de sa nature variée. Ces attraits, ainsi que les efforts que font leurs autorités pour mettre en avant la visibilité de leurs richesses, récoltent déjà les premiers fruits.” Croissance du Tourisme en 2024 Au cours des six premiers mois de 2024, le nombre de touristes étrangers visitant le Maroc a augmenté de 14 %, atteignant 7,4 millions, selon le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire. En avril, le pays a accueilli plus de 1,3 million de touristes, soit une augmentation de 17 % par rapport à avril 2023. La ministre du Tourisme, Fatim-Zahra Ammor, qualifie ces résultats de réussite et voit des perspectives prometteuses pour la saison estivale et l’année entière. Elle prévoit que le pays accueillera environ 15,5 millions de touristes d’ici la fin de 2024. “Nous poursuivons les programmes de notre feuille de route touristique, en renforçant nos efforts avec tous les partenaires, ainsi que notre coopération avec les agents professionnels pour obtenir des résultats plus positifs,” a déclaré Ammor. Objectifs Futurs En 2023, les revenus du secteur touristique marocain ont dépassé pour la première fois la barre des 9 milliards d’euros, avec 14,5 millions de touristes. Le Maroc vise à attirer 17,5 millions de touristes d’ici 2026. Pour atteindre cet objectif, le pays mise sur l’organisation de grands événements sportifs et conférences internationales, comme la Coupe d’Afrique en 2025 et la Coupe du Monde de la FIFA en 2030, qu’il co-hébergera avec l’Espagne et le Portugal. Le Maroc se positionne fermement comme une destination de choix sur la scène touristique mondiale. Avec des stratégies bien définies et des initiatives continues pour promouvoir ses richesses culturelles et naturelles, le pays est en bonne voie pour atteindre ses objectifs ambitieux et continuer d’attirer un nombre croissant de visiteurs internationaux.

La Culture Marocaine : Le Caftan et son Inscription à l'UNESCO

La Culture Marocaine : Le Caftan et son Inscription à l’UNESCO

Le caftan marocain, emblème de l’élégance et de la tradition, est un trésor national qui incarne l’âme culturelle du Maroc. Récemment, ce vêtement iconique a franchi une nouvelle étape en étant inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Cette reconnaissance internationale met en lumière la richesse et la diversité du patrimoine marocain. Origines et Évolution du Caftan Marocain Le caftan marocain trouve ses racines dans les influences andalouses, ottomanes et orientales, datant de l’époque des dynasties médiévales au Maroc. Au fil des siècles, il a évolué, passant d’une tenue portée par les hommes de la cour à un vêtement féminin symbolisant la grâce et la sophistication. Chaque région du Maroc a apporté sa propre touche au caftan, enrichissant sa diversité et sa beauté. Les Caractéristiques du Caftan Le caftan marocain est connu pour ses broderies minutieuses, ses motifs géométriques et floraux, et l’utilisation de tissus luxueux tels que la soie, le velours et le satin. Les couleurs vives et les ornements en or ou en argent ajoutent une touche royale. Les artisans marocains perpétuent un savoir-faire ancestral, rendant chaque caftan unique et précieux. Signification Culturelle et Symbolisme Le caftan n’est pas seulement un vêtement de fête ; il est porteur de significations profondes. Porté lors de mariages, de cérémonies religieuses et d’autres occasions spéciales, il symbolise le patrimoine, l’identité culturelle et les valeurs marocaines. Les motifs et broderies sont souvent porteurs de symboles de protection, de prospérité et de beauté. Inscription à l’UNESCO L’inscription du caftan marocain sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO en 2023 est une reconnaissance de son importance culturelle et de sa valeur universelle. Cette inscription vise à protéger et à promouvoir cet art traditionnel, en sensibilisant le monde à la richesse du patrimoine marocain et en soutenant les artisans locaux. Préservation et Promotion La reconnaissance par l’UNESCO encourage les initiatives de préservation et de promotion du caftan. Des événements culturels, des expositions et des programmes éducatifs sont organisés pour transmettre le savoir-faire aux jeunes générations et pour célébrer cet héritage. Les artisans marocains, avec le soutien des autorités, continuent d’innover tout en respectant les traditions, assurant ainsi la pérennité du caftan. Le Caftan dans la Mode Moderne Le caftan marocain continue de briller sur les scènes internationales de la mode. Des créateurs contemporains réinterprètent ce vêtement traditionnel, fusionnant modernité et tradition. Des défilés de mode prestigieux aux tapis rouges, le caftan marocain est célébré pour son élégance intemporelle et son allure majestueuse. Le caftan marocain, véritable joyau du patrimoine culturel du Maroc, a gagné une reconnaissance internationale méritée avec son inscription à l’UNESCO. Cette distinction souligne la richesse culturelle et l’héritage du Maroc, tout en assurant la protection et la promotion de cet art unique pour les générations futures. Le caftan marocain demeure un symbole de l’élégance, du raffinement et de l’identité culturelle du Royaume.