
Bienvenue à la 28e édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL), qui débutera le vendredi 2 juin. Pendant 10 jours, les visiteurs auront l’occasion de rencontrer des auteurs marocains et internationaux sur le site de l’OLM Souissi. Au programme, des tables rondes, des séances de dédicaces, des rencontres, des ateliers et bien plus encore.
Le pavillon du ministère de la Culture accueillera, le 2 juin à 11 h, Zakya Daoud (Maroc), Annie Ferret (France) et Catherine Pont-Humb (France) pour discuter du rôle de la littérature dans le débat d’idées. À la même heure, dans la salle les Oudaïas, une autre rencontre intitulée «L’écriture comme réaction esthétique» se tiendra avec Paul Kawczak (France-Québec) et Sébastien Pilote (Québec-Canada). Toujours lors de cette première journée du SIEL, à 15 h, l’espace professionnel abritera un débat sur «L’édition comme résistance nécessaire à la création et à la pensée».
Mylène Bouchard (Québec-Canada), Charlotte Francoeur (Québec-Canada) et Ghizlaine Chraïbi (Maroc) discuteront des obstacles auxquels les auteurs font face. Ils évoqueront les collaborations entre écrivains et maisons d’édition, ainsi que les méthodes de travail éditorial au Québec et au Maroc. À 18 h, le pavillon du ministère réunira Houda Benmansour (Maroc), Hamadou Baba (Cameroun) et Amadou Lamine Sall (Sénégal) pour un débat sur «L’oralité, société et modernités africaines dans l’œuvre littéraire».
Le SIEL sera également l’occasion de découvrir de nouvelles parutions. Le 2 juin, entre 17 h et 18 h, l’écrivain Mohammed Berrada sera présent à la salle Ribat Al Fath. Il est invité dans le cadre du programme «Massarate» (Parcours) pour célébrer la sortie d’une anthologie consacrée à son œuvre. Mettant l’Afrique à l’honneur, le SIEL accueillera plusieurs écrivains d’Afrique subsaharienne, dont le Togolais Sami Tchak. Ce sera l’opportunité d’échanger avec lui, lauréat du quatorzième Prix Ivoire pour la littérature africaine d’expression francophone, à propos de son livre «Le continent du tout et du presque rien», paru en 2021. Parmi les nouvelles parutions présentées le 2 juin, ne manquez pas «Canción de antiguos amantes» de la Colombienne Laura Restrepo (de 17 h 30 à 18 h 30 au Stand Amérique latine). De plus, à 15 h, le pavillon du Québec, invité d’honneur de cette édition, organisera un entretien avec Éric Chacour autour de son roman «Ce que je sais de toi», publié aux Éditions Alto.
Ce premier roman de l’auteur, né à Montréal de parents égyptiens, a reçu des éloges de la critique et du public depuis sa parution. Il relate une histoire familiale poignante entre Le Caire et Montréal. Un autre moment fort de cette première journée du SIEL sera la présentation du livre «Éloge des fusions» en présence des auteurs, accompagnés de S.E. Mme Nell Stewart (Ambassadrice du Canada au Maroc), Myriam Paquette-côté (directrice du bureau de Québec au Maroc), Kamal Benkirane (Maroc-Québec, Canada) et Driss El Yazami (Maroc).
Au cours du siècle dernier, les migrations marocaines se sont étendues à l’Europe méridionale (notamment l’Espagne et l’Italie) et aux pays du Golfe, tout en continuant à se développer en Amérique du Nord. Bien que cette évocation soit schématique et incomplète, elle rappelle l’ancienneté des relations entre le Maroc et le Québec, dont la dimension humaine est l’une des manifestations essentielles. «Éloge des fusions» témoigne de la diversité et de la densité de ces relations humaines, ainsi que de leur dimension institutionnelle officielle, actée il y a soixante ans. Pour célébrer cet anniversaire, vingt-sept auteurs et autrices, québécois d’origine marocaine, québécois ayant rencontré le Maroc et Marocains vivant au Maroc, unissent leurs voix pour porter, chacun à leur manière, un regard particulier sur l’un ou l’autre des deux pays.
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