Connectivité : Le Maroc enregistre un score IDI de 91,7, marquant une amélioration de 2%.
L’Union Internationale des Télécommunications (UIT) a publié son rapport annuel sur l’Indice de Développement des Technologies de l’Information et de la Communication (IDI) pour l’année 2024. Ce rapport met en avant les progrès notables vers une connectivité mondiale efficace, caractérisée par un accès à Internet optimisé et abordable, accessible partout et à tout moment. En 2024, le Maroc a amélioré son score à l’IDI, atteignant 91,7 contre 81,9 en 2023, soit une augmentation significative de 2%. Cette progression reflète les efforts soutenus pour renforcer l’infrastructure numérique et encourager l’adoption des technologies à travers le pays. Malgré ces avancées, le Maroc doit encore surmonter plusieurs défis pour parvenir à une connectivité mondiale inclusive. Ces obstacles comprennent le coût élevé des communications dans certaines régions ainsi que la nécessité d’améliorer l’accès à Internet dans les zones rurales. Le rapport révèle que 98% des Marocains possèdent un téléphone mobile, témoignant d’une adoption généralisée de ces appareils. Par ailleurs, 80,2% de la population utilise Internet, indiquant une numérisation croissante au sein du pays. Cependant, seulement 47,7% des foyers disposent d’une connexion Internet à domicile, soulignant les disparités entre les connexions mobiles et fixes. En ce qui concerne la large bande mobile, il y a 72,5 abonnements pour 100 habitants, tandis que la couverture 4G/LTE s’étend à environ 58,1% du territoire marocain, ce qui reflète les efforts du gouvernement pour améliorer les infrastructures de télécommunications. En termes d’utilisation des données, la consommation moyenne par abonnement via la large bande mobile est de 3,6 Go, contre 36,1 Go pour la large bande fixe par abonnement. Ces chiffres montrent une dépendance croissante à Internet pour divers usages, allant des loisirs à l’éducation et au travail. Le rapport souligne également le coût élevé de l’accès à Internet au Maroc, représentant 12,6% du revenu national brut par habitant pour les données vocales et mobiles, et 23,0% pour l’accès à Internet via la large bande fixe. Ces coûts élevés constituent un obstacle à l’expansion de la base d’utilisateurs et à l’augmentation des taux de pénétration.