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Résilience Économique Malgré les Chocs de 2022 et le Séisme de 2023

En 2022, le Maroc a été confronté à plusieurs chocs interconnectés. Une grave sécheresse a contribué à près de la moitié du ralentissement économique observé cette année-là, tandis que le pays a également subi les effets d’un ralentissement économique mondial et de la hausse des prix des matières premières, conséquence de l’invasion russe de l’Ukraine. La croissance du PIB réel a ainsi chuté, passant de 8 % en 2021 à 1,3 % en 2022. Cependant, avec l’atténuation de ces chocs, la croissance a repris de l’élan en 2023, soutenue par un redressement partiel de la production agricole, un rebond du tourisme et une contribution positive des exportations nettes. Au premier semestre 2023, la croissance annuelle du PIB réel a ainsi atteint 3 %. Le séisme survenu dans la province d’Al Haouz le 8 septembre a causé des pertes humaines et des destructions considérables, mais il est peu probable qu’il freine l’accélération économique en cours, car les zones les plus touchées représentent une part modeste du PIB national et sont faiblement intégrées à l’économie. Le principal risque macroéconomique réside dans l’impact potentiel du tremblement de terre sur le secteur touristique. Néanmoins, des données préliminaires indiquent que la situation est rapidement revenue à la normale dans la plupart

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Startups – Tarik Haddi: le Maroc a des atouts à faire valoir

Tout juste rentré de Londres où il a participé à une rencontre avec la diaspora marocaine, Tarik Haddi, président du directoire de Azur innovation fund revient sur les thèmes de son intervention. Cette dernière s’inscrit dans le cadre d’un évènement organisé à la suite du discours prononcé par le Roi Mohammed VI, le 20 août 2022. Il y explique les avantages d’investir au Maroc. Pour rappel, le Souverain avait appelé, lors de son allocution, le secteur national de la finance à s’ouvrir sur les investisseurs membres de la Communauté marocaine à l’étranger. Autour de quels thèmes s’est articulée votre intervention ? J’ai structuré mon intervention autour de trois axes. À commencer par les avancées du Maroc en matière de politiques industrielles, car il est important que les startups, qui veulent s’installer dans le Royaume, s’inscrivent dans ces politiques pour bénéficier d’écosystèmes structurés. Je me suis ensuite attardé sur le potentiel de l’écosystème startup au Maroc et les mécanismes d’accompagnement et de financement mis en place. J’ai enfin exposé le fonds Azur Innovation, qui peut accompagner les promoteurs souhaitant développer des startups innovantes au pays. Quels secteurs particuliers avez-vous explorés avec la communauté à l’étranger ? J’ai rappelé que les politiques industrielles du Royaume étaient axées sur les métiers mondiaux du Maroc (automobile, agro-alimentaire, textile, offshoring, aéronautique et chimie autour de l’OCP), auxquels se rajoutent désormais le numérique, les filières ENR et celles de l’hydrogène vert et de la gestion de l’eau. J’ai ainsi mis l’accent sur le business case du secteur automobile, pour illustrer comment une filière industrielle, accompagnée efficacement par l’État, pouvait créer des opportunités importantes d’installation de startups. Lire l’article sur : Les Ecos.ma

Les investissements étrangers

Les investissements étrangers en cours visent la création de 5000 emplois directs

• Quelle est la situation actuelle du secteur qui a été, à l’instar des autres industries, sérieusement impacté par la crise sanitaire ? Le secteur du cuir, à l’instar des autres secteurs industriels, a connu une régression, à la fois au niveau de la production et des exportations de plus de 30% durant la période sanitaire. Cette situation a commencé à s’améliorer à partir du deuxième semestre de 2021. Et selon les dernières statistiques du mois d’août, le secteur a connu une amélioration de ses exportations, qui est essentiellement portée par la filière de la chaussure, qui a enregistré, durant les huit premiers mois de l’année, une hausse de 30,3%, soit 514 MDH en plus. Ses exportations sont passées de 1,6 MMDH pour la même période de 2021 à 2,210 MMDH. • Cette reprise est-elle le résultat des mesures mises en place dans le cadre de votre Plan de relance sectoriel ? En effet, la Fedic a mis en place, en étroite collaboration avec le ministère de tutelle et la CGEM, un plan de relance, en réponse à la crise sanitaire. Ce plan s’articulait autour de plusieurs axes, dont les plus importants sont le «Made In Morocco», la préférence nationale et l’incitation aux investissements dans le secteur. Les résultats ont été satisfaisants. En effet, le relèvement des taux de douane d’importation a permis de donner un coup de fouet aux fabricants du marché local. La mise en œuvre de la banque de projets par le ministère de tutelle a eu comme conséquence également la réalisation des dizaines d’investissements ciblés dans le secteur du cuir. Je peux vous dire que le secteur aujourd’hui s’est bien relevé et son attractivité s’est nettement améliorée. Lire L’article : La VieEco

Souk Assalihine

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a donné ses hautes instructions pour l’ouverture de “Souk Assalihine”

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a donné ses hautes instructions pour l’ouverture de “Souk Assalihine” à Salé, un projet de grande envergure, dont les travaux de réalisation ont été lancés le 24 octobre 2017 Abritant 1 483 locaux, le projet, qui a transformé un ancien souk traditionnel en une nouvelle structure commerciale moderne, vise à promouvoir les conditions de travail des commerçants, l’éradication des bâtiments insalubres, la libération des routes et des espaces publics et l’embellissement du paysage urbain. Cette structure commerciale intègre le commerce informel dans le tissu économique organisé en permettant aux commerçants, aux professionnels et aux artisans de bénéficier du régime de l’assurance maladie obligatoire, pour les catégories des professionnels, des travailleurs indépendants et de personnes non-salariés exerçant une activité libérale. Construit sur une superficie de 23 hectares, le projet comprend un complexe commercial de 1 070 locaux et un marché central de 413 boutiques. Ce projet a été réalisé selon une approche proactive et globale, basée sur des mécanismes de financement innovants. Il a été financé dans le cadre d’un partenariat entre le Ministère des Habous et des Affaires Islamiques (301 MDH), le Conseil de la Région de Rabat-Salé-Kénitra (30 MDH), la préfecture de Salé (10 MDH) et la Commune de Salé et l’autorité délégante (20 MDH).

Flambée des prix : le Gasoil désormais plus cher que l'essence

Flambée des prix : le Gasoil désormais plus cher que l’essence

Les prix des carburants continuent de grimper au Maroc. Aux dernières nouvelles, le prix du gasoil vient de dépasser celui de l’essence. Ce mercredi soir, le litre de diesel a franchi le seuil des 14 DH, dépassant pour la première fois celui de l’essence qui oscille autour de 14,20 DH le litre. A Casablanca, certaines stations-services affichent 14,28 DH le litre de gasoil, tandis que le prix de l’essence est resté inchangé (14,14 DH/l). Bon nombre de Marocains se plaignent de cette hausse des prix des hydrocarbures accentuée par la guerre russo-ukrainienne,appelant le gouvernement à mettre en place des mesures concrètes afin de préserver leur pouvoir d’achat.